Pour la première fois depuis le début de l'affaire DSK, Anne Sinclair se confie. Dans une interview exclusive accordée au magazine ELLE, elle parle de son retour au journalisme, de son couple, de l'avenir. « Je ne suis ni une sainte, ni une victime, je suis une femme libre ! », affirme-t-elle. Alors qu'elle s'apprête à prendre la tête de la version française du Huffington Post, la journaliste revient sur ce « retour à la lumière ». « Ça me fait très plaisir de reprendre mon métier, dans l'euphorie de participer à quelque chose de neuf. […] Je crois que je peux encore apporter à ce métier ! Ce qui m'angoisse, c'est le lancement d'un journal, qu'on ne soit pas prêts à temps, le stress, tout ça. Mais mon retour à la lumière comme vous dites… il a déjà eu lieu, non ? Au moins, c'est fait ! Bon, c'est vrai que la lumière professionnelle est toujours plus plaisante… »
Peut-on être féministe et dans un soutien inconditionnel à son mari ? Elle répond, fermement à Anne-Cécile Sarfati, rédactrice en chef adjointe de ELLE, qui a réalisé l’interview: « le soutien inconditionnel, ça n'existe pas. On soutient si on a décidé de soutenir. Personne ne sait ce qui se passe dans l'intimité des couples et je dénie à quiconque le droit de juger du mien. Je me sens libre de mes jugements, de mes actions, je décide de ma vie en toute indépendance. »
Au long du feuilleton DSK, des femmes, notamment des féministes, lui ont reproché son attitude. « Que des femmes se soient senties déçues par moi, je suis navrée de le dire, mais c’est leur problème ! », poursuit l’épouse de l’ancien patron du FMI. « Je n’ai pas à les comprendre, elles expriment des positions et des sentiments, je les écoute mais l’idée qu’on se permette de juger de l’attitude de quelqu’un dans sa vie privée m’est complètement étrangère. » Et d’ajouter : « je revendique mes choix. Que les gens s’approprient ma vie m’est insupportable » Face à l’émotion, voire parfois l’indignation, provoquées par cette affaire en France, Anne Sinclair réagit : « Je comprends très bien que cette affaire ait fait grand bruit et qu’on l’ait traitée abondamment. Mais je trouve qu’à cette occasion toutes les digues qui protégeaient la vie privée ont été rompues. »
Retrouvez cette interview en intégralité dans le magazine ELLE. En kiosques dès jeudi, à Paris et en région parisienne, et vendredi dans toute la France.
Peut-on être féministe et dans un soutien inconditionnel à son mari ? Elle répond, fermement à Anne-Cécile Sarfati, rédactrice en chef adjointe de ELLE, qui a réalisé l’interview: « le soutien inconditionnel, ça n'existe pas. On soutient si on a décidé de soutenir. Personne ne sait ce qui se passe dans l'intimité des couples et je dénie à quiconque le droit de juger du mien. Je me sens libre de mes jugements, de mes actions, je décide de ma vie en toute indépendance. »
Au long du feuilleton DSK, des femmes, notamment des féministes, lui ont reproché son attitude. « Que des femmes se soient senties déçues par moi, je suis navrée de le dire, mais c’est leur problème ! », poursuit l’épouse de l’ancien patron du FMI. « Je n’ai pas à les comprendre, elles expriment des positions et des sentiments, je les écoute mais l’idée qu’on se permette de juger de l’attitude de quelqu’un dans sa vie privée m’est complètement étrangère. » Et d’ajouter : « je revendique mes choix. Que les gens s’approprient ma vie m’est insupportable » Face à l’émotion, voire parfois l’indignation, provoquées par cette affaire en France, Anne Sinclair réagit : « Je comprends très bien que cette affaire ait fait grand bruit et qu’on l’ait traitée abondamment. Mais je trouve qu’à cette occasion toutes les digues qui protégeaient la vie privée ont été rompues. »
Retrouvez cette interview en intégralité dans le magazine ELLE. En kiosques dès jeudi, à Paris et en région parisienne, et vendredi dans toute la France.