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Société Psychanalyste : le thérapeute qui ne fait que vous écouter

5 participants

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chaotica

chaotica
Admin

Principalement voués à l’écoute des souffrance mentales de leur patients, les psychanalystes ne sont pas obligatoirement des médecins mais plutôt des confidents.
Psychanalyste

«Il n´y a pas de formation du psychanalyste mais seulement des informations de l´inconscient». Cette phrase de Jacques Lacan (1901-1981), célèbre psychiatre et psychanalyste français, veut tout simplement dire qu’un psychanalyste n’est pas forcément un médecin, un diplômé universitaire, ou obligatoirement détenteur de tout autre savoir académique. Mieux (ou pire ?)«le psychanalyste ne s’autorise que de lui-même», a formulé le même Lacan, mais il ne peut le devenir qu’après avoir été lui-même analysé par un autre psychanalyste reconnu. C’est la seule obligation éthique pour devenir analyste, mais ladite analyse doit être longue, et doit être motivée par ce que les spécialistes du domaine appellent «désir d’analyste». Ce n’est qu’après cet «examen» qu’on pourra prendre en analyse des personnes en souffrance. En bref, pour simplifier, «il n’y a donc pas d’études pour devenir psychanalyste : aucune université au monde ne délivre de diplôme de psychanalyse ni de doctorat en psychanalyse», indique Youssef Fassi Fihri, économiste de formation à l’origine, chez qui ce «désir d’analyste» est né sur le tard, et qui s’est fait longuement analyser lui-même avant de prétendre au titre de psychanalyste. Son déclic ? Une souffrance due à des difficultés familiales. Il s’est ainsi retrouvé sur le divan d’un psychanalyste pour subir une «cure». Ce fut pour lui une délivrance, se rappelle-t-il. «Non seulement ces difficultés ont été transcendées, mais la psychanalyse, notamment lacanienne, a constitué pour moi un véritable choc : la richesse et la diversité des domaines qu’elle abordait m’ont transformé et m’ont permis de voir autrement la vie. Une psychanalyse vous transforme et vous oblige à être face à votre désir», avoue notre économiste-psychanalyste. Il n’a pas abandonné sa carrière de consultant économique, mais il s’est autorisé à devenir parallèlement psychanalyste. «Ce qui n’est pas facile, car les gens associent encore psychanalyse et psychiatrie ou psychanalyse et psychologie», tient-il à clarifier. Et c’est justement là le hic, chez le commun des mortels on ne fait pas toujours la différence entre les trois domaines : psychiatrie, psychanalyse et psychologie. Or ce n’est pas la même chose. Si les trois pratiques ont pour but partagé de soulager les malades de leur souffrance mental, ou essayer du moins de le faire, leur approche n’est pas la même. Comme le dit, en connaissance de cause, l’une des premières psychanalystes marocaines, Hakima Lebbar, la différence entre les trois est de taille, «le psychologue parle, le psychanalyste écoute et seul le psychiatre peut prescrire des médicaments».
Non seulement le psychanalyste ne prescrit pas de médicaments parce qu’il n’a pas le statut de médecin, mais aussi parce que sa méthode consiste plutôt à dénouer les conflits psychiques, par la parole et l’analyse des lapsus et des rêves.

Des séances qui coûtent 300 à 600 DH, des honoraires «modulables»

Qu’ils soient de l’école de Lacan ou de celle de Sigmund Freud (le père de la psychanalyse ; 1856-1939), les psychanalystes sont d’accord sur l’idée que «ce sont les fantasmes sexuels infantiles et les événements oubliés de l’enfance qui forment le contenu de l’inconscient et sont à l’origine des névroses de l’adulte. Pour les exhumer, une seule solution, parler», lit-on sur le site psychologie.com.
Ainsi, d’après Jacques Lacan, la psychanalyse n’est pas une science dispensée dans les universités, elle ne s’occupe pas d’un objet d’étude (philosophique, mathématique, médical…) mais d’un sujet qui souffre et qui parle. Contrairement à la médecine où le médecin a des patients, dans la psychanalyse, explique encore M. Fassi Fihri, «l’analyste a des analysants et le seul qui doit être “patient”, c’est l’analyste !» (Voir entretien). Souvent, cette analyse est longue, et relativement chère puisqu’elle n’est pas remboursée par la sécurité sociale, contrairement à un traitement psychiatrique ou une psychothérapie.
Côté honoraires, il n’existe aucune réglementation en la matière, puisque l’exercice de la psychanalyse n’est lui-même pas réglementé (ni au Maroc ni en France). Un psychanalyste, bien qu’il soit reconnu en tant que tel par ses paires, ne peut ouvrir un cabinet pour exercer sauf «s’il est psychologue ou médecin. A ma connaissance, un psychanalyste qui n’a pas ce genre de diplômes ne peut exercer dans un cabinet», explique Ahmed Farid Merini, psychiatre et psychanalyste installé à Rabat depuis 1990, et président actuel de la Société psychanalytique marocaine (SPM). Des études de psychanalyse n’existent donc pas, et par conséquent, il n’y a pas de diplôme en la matière, et le nombre de psychanalystes ayant pignon sur rue «ne dépasse pas la quinzaine», estime M. Merini.
Il n’existe aucun texte réglementant ce «métier», pour la simple raison que la psychanalyse, confirme M. Fassi Fihri, «ne relève pas du discours universitaire, contrairement aux autres domaines de la science (physique, maths, économie, droit, médecine, etc.)».
Quels types de «patients» reçoit cette quinzaine de psychanalystes marocains ? «Je dirais une petite élite. Dans mon cabinet, au début, j’ai surtout reçu des enfants envoyés par les écoles. Puis ce fut le tour des adultes et de plus en plus, ces dernières années, je reçois des patients qui ne savent pas ce qu’est la psychanalyse mais qui savent que je ne prescris pas de médicaments, qui veulent être écoutés et éviter d’en prendre», répond Hakima Lebbar.
La séance coûte en général 300 à 600 DH (100 à 150 euros en France), «une séance de trois quarts d’heure pour les orthodoxes freudiens, à raison de trois séances par semaine, la durée et le nombre de séances ne sont pas fixes chez les Lacaniens», dit elle.
La durée d’une séance diffère en effet selon les deux écoles : la pratique lacanienne est pour des séances plus courtes (variant de 5 à 30 minutes, mais avec une écoute très attentive du langage), que la pratique en vigueur dans les institutions freudiennes classiques (trois quarts d’heure). Mais le prix n’est pas l’essentiel pour un psychanalyste, ce dernier le module en fonction des revenus de l’analysant (le «patient»).

La majorité des psychanalystes marocains sont de formation psychiatrique

Cela dit, ce qui scandalise au plus haut point nos psychanalystes marocains «est que des gens n’ayant jamais été analysés prétendent être du domaine, et qui exploitent en plus la crédulité de parents en détresse qui s’adressent à eux pour avoir des conseils en payant des prix exorbitants. Un psychanalyste par définition ne donne jamais de conseils», reconnaît un membre de la Société psychanalytique marocaine (SPM).
Présidée actuellement par Ahmed Farid Merini, cette dernière essaie depuis sa création en 2001 (par quelques précurseurs de la psychanalyse au Maroc, psychiatres de formation à l’origine, dont Jalil Bennani, Leila Cherkaoui, Abdesslam Dachni, Hachim Tyal et d’autres) d’assurer la formation des psychanalystes et de veiller au respect de l’éthique dans le cadre de cette formation.
Cela, tout en y mettant les moyens, comme le dit son premier président, Jalil Bennani, «pour assurer la psychanalyse personnelle, la pratique de contrôle, la formation théorique et l’habilitation à la pratique de la cure psychanalytique par une commission composée de praticiens confirmés».
Ladite société a permis aux psychanalystes médecins et non médecins d’organiser séminaires, rencontres et conférences périodiques à Casablanca, Rabat et Fès, pour débattre de thèmes variés (tels Islam et lien social, la réinvention de la culture, les différences et les similitudes des trois religions monothéistes, le désir et l’identité sexuelle…). Jamais les psychanalystes marocains n’ont vécu une ère de liberté d’expression aussi grande que ces dix dernières années. Et tout le monde le sait : la liberté de débattre, de créer, de s’exprimer, d’aborder les «tabous», est incompatible avec les régimes de dictature.
Dans le monde arabe et islamique, «trois pays constituent, par leur histoire, les pionniers, pour ne pas dire les piliers, de la psychanalyse dans cette partie du monde : l’Egypte, le Liban et le Maroc. Il existe, certes, un mouvement psychanalytique dans d’autres pays comme la Tunisie, et dans une moindre mesure l’Algérie et la Syrie. Mais les trois pays cités en premier sont ceux où l’activité a été plus importante, et surtout ceux qui ont connu une fondation de sociétés psychanalytiques», écrit dans son blog Jalil Bennani.
Ce dernier, auteur de «psychanalyse en terre d’islam» (éditions Arcanes-Erès, 2008), prépare d’ailleurs un nouveau livre d’entretiens, avec «questions/réponses», sur la psychanalyse au Maroc qui sortira dans les prochaines semaines.
Tous les psychanalystes marocains ne sont pas de formation médicale, et plusieurs d’entre eux n’ont entamé leur «analyse» propre pour devenir psychanalystes et analyser les autres qu’une fois leur diplôme en poche. Les deux sœurs Hamdani, Souad et Salwa, respectivement pédiatre et chirurgienne dentiste, installées à Casablanca, ne sont devenues psychanalystes qu’après avoir achevé leurs études de médecine. Le parcours de Hakima Lebbar est encore plus original.

Youssef Fassi Fihri : Le psychanalyste aide à symboliser par la parole les difficultés
Le psychanalyste aide à symboliser par la parole les difficultés

Que fait un psychanalyste ?

Un psychanalyste écoute un sujet en souffrance allongé sur un divan qui lui exprime une demande de le soulager. Ce sujet suppose que le psychanalyste possède un savoir sur ce qui est la cause de sa souffrance. Le psychanalyste écoute ses paroles en essayant de capter les signifiants importants dans le langage propre à ce sujet.
Le problème qui se pose alors pour l’analyste, c’est s’il doit répondre ou non à cette demande formulée par l’analysant. C’est-à-dire s’agit-il pour l’analyste de donner des conseils à chaque fois que l’analysant lui en demande ? Ou bien doit il se taire pour permettre à quelque chose d’autre d’advenir ? A savoir le désir propre du sujet qui doit émerger, malgré les nombreuses difficultés du fait que ce désir est intriqué avec le désir des parents.

De quel type de malades s’occupe la psychanalyse ?

Le psychanalyste écoute surtout des névrosés, c’est-à-dire des gens «normaux» mais qui ont des difficultés dans leur vie (échecs de divers ordres, affectifs, familiaux, professionnels, sociaux, etc.). Le psychanalyste les aide à symboliser par la parole les difficultés qu’elles vivent. Une fois symbolisées, ces difficultés disparaissent.
Il peut écouter aussi des personnes psychotiques (maniaco-dépressifs, schizophrènes, paranoïaques), mais c’est plus difficile car le psychotique n’a pas accès au symbolique et donc il n’arrive pas à mettre des mots sur ce qu’il vit. En général, les psychotiques sont sous traitement médical.

Qu’en est-il de la psychanalyse au Maroc ?

Elle se développe du fait des espaces de libertés démocratiques qui ont été conquis ces dernières années. A signaler que les seuls pays arabes qui ont des sociétés savantes de psychanalyse sont l’Egypte (pays arabe précurseur dans le domaine), le Liban et le Maroc du fait de l’existence du multipartisme et d’élections régulières. La Société psychanalytique du Maroc organise tous les deux ans un congrès auquel sont invités des psychanalystes de renom (Charles Melman, Mustapha Safouan, Colette Soler, Gérard Pommier…). Des rencontres internationales sont ainsi régulièrement organisées depuis plusieurs années à Fès, Marrakech, Casablanca et Rabat. Mais, actuellement, la psychanalyse est fortement concurrencée par des méthodes anglo-saxonnes (PNL, coaching) ou orientales (yoga). Les gens recherchent des techniques rapides qui leur permettent d’être soulagées de leur angoisse et de leurs problèmes. Elles sont à la recherche d’un bien-être.

: Psychologue, psychiatre et psychanalyste, quelle différence ?

Le psychologue est un diplômé d’université (diplôme d’Etat de psychologie) censé avoir étudié les lois du psychisme et du comportement humains à partir de différentes théories psychologiques. Il peut utiliser les tests de personnalité pour évaluer les capacités intellectuelles et le niveau de développement psycho-affectif du patient, et dialoguer avec lui pour l’aider à faire le point sur des problèmes ponctuels.
On distingue le psychologue clinicien, psychologue expérimentaliste, psychologue du travail, psychologue scolaire, etc.
Le psychiatre est un médecin spécialiste des maladies mentales (de la schizophrénie aux phobies, en passant par la dépression), il peut prescrire des médicaments (alors que les autres “psys” n’utilisent que la parole). Comme il peut assurer une psychothérapie à condition d’en avoir été formé, c’est-à-dire après avoir fait un travail sur lui-même.
Le psychanalyste est généralement psychologue ou psychiatre de formation, mais ce n’est pas une obligation. Il doit avoir fait son analyse personnelle, son titre découle de propre parcours vers l’inconscient et l’exploration de ses mécanismes psychiques.
Il n’existe aucun diplôme universitaire permettant d’exercer la psychanalyse (ou la psychothérapie).
Il ne prescrit pas de médicament.

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cocktail de folie

cocktail de folie

en bref
le psychanalyste vous ecoute il arrive au probleme et ses causes
mais il est pas dans l'obligation de vous trouver une solution adequate à 100%
juste il propose des projets de solutions et c a vous de choisir la solution ideale.
il te montre bcp chemins et il te laisse le choix peut etre tu fais le bon peut etre le contraire

vertig0



La psychanalyse c'est une sorte d'archéologie de l'ame c'est à dire qu'un psychanalyste cherche à determiner la provenance du symptome, ca peut s'agir d'une nevrose et dans ce cas il faut remonter à la formation oedipienne de l'individu, comme il peut s'agir d'une psychose dans ce cas la guérison est plus difficile.
C'est le fait de remonter à l'origine de la maladie à travers le récit du patient lui meme qui permet une premiere guérison à travers ce que les psychanalystes appellent catharsis.
Très beau sujet en tous cas Imane ca m'intéresse énormément

chaotica

chaotica
Admin

vertig0 a écrit:La psychanalyse c'est une sorte d'archéologie de l'ame c'est à dire qu'un psychanalyste cherche à determiner la provenance du symptome, ca peut s'agir d'une nevrose et dans ce cas il faut remonter à la formation oedipienne de l'individu, comme il peut s'agir d'une psychose dans ce cas la guérison est plus difficile.
C'est le fait de remonter à l'origine de la maladie à travers le récit du patient lui meme qui permet une premiere guérison à travers ce que les psychanalystes appellent catharsis.
Très beau sujet en tous cas Imane ca m'intéresse énormément

enjoy Cool , personnelement je ss po convaincu du faut qu'en recitant ns guerissons , il faut interppeller aussi le savoir faire du medecin sinn à quoi sert de le visiter sinn je peux ecrire tous ce que j'ai ds la tete ds un bout de papier et je ss guerrit, qu 'on est patient on a besoin de solution et nn uniquement d'ecoute

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vertig0



Imane tu as tors ! je t'explique :
qu'on je parle de fait de raconter son histoire personnel c'est pas le fait de raconter que tu as bu un café hier a maarif qui pourrait guérir non. la psychanalyse à cette capacité de faire resurgir l'inconscient. il y a beaucoup d'evenements qui se passent dans notre vies qui sont enfouis car ils nous dérangent, la psychanalyse elle a pour objectif de faire monter ces evenements en surface.
quand à la question du savoir faire c'est primordial l'ecoute du medecin fait partie de cela. tu sais c'est pas à n'importe qui tu pourrais raconter tous ce qui te concerne avec aisance. le psychanalyse instaure avec patient ce qu'on appelle " le transfert" c'est une sorte de pacte par lequel le patient s'engage a tout raconter a son psychanalyse et ne rien lui cacher.

chaotica

chaotica
Admin

vertig0 a écrit:Imane tu as tors ! je t'explique :
qu'on je parle de fait de raconter son histoire personnel c'est pas le fait de raconter que tu as bu un café hier a maarif qui pourrait guérir non. la psychanalyse à cette capacité de faire resurgir l'inconscient. il y a beaucoup d'evenements qui se passent dans notre vies qui sont enfouis car ils nous dérangent, la psychanalyse elle a pour objectif de faire monter ces evenements en surface.
quand à la question du savoir faire c'est primordial l'ecoute du medecin fait partie de cela. tu sais c'est pas à n'importe qui tu pourrais raconter tous ce qui te concerne avec aisance. le psychanalyse instaure avec patient ce qu'on appelle " le transfert" c'est une sorte de pacte par lequel le patient s'engage a tout raconter a son psychanalyse et ne rien lui cacher.

merci pr l'explication vertigo

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chaotica

chaotica
Admin

Société Psychanalyste : le thérapeute qui ne fait que vous écouter Bonheur-bousculer-nos-habitudes-ca-fait-du-bien_h_content_l

1. La routine peut devenir déprimante

Vous semblez penser que des "séances de motivation au changement" feraient du bien à tous ?
"Effectivement. Pour rendre notre quotidien plus agréable, les changements intimes sont aussi importants que les échéances électorales ! Or, nous sommes le plus souvent dans une attitude défensive : nous souhaiterions que notre corps ne vieillisse pas, que notre couple demeure comme aux premiers jours, etc. C’est une source de souffrance, parce que, dans la réalité, nous sommes confrontés à une évolution permanente, particulièrement rapide dans notre société. Il faut garder à l’idée qu’il existe des changements positifs. Le point commun entre les couples qui résistent au temps, les salariés qui s’adaptent aux crises économiques, les hommes politiques qui échappent à l’usure du pouvoir ? Évoluer, en résistant à la drogue douce de la routine.

Toute routine est-elle toxique ?
En aucun cas. La partie de tennis hebdomadaire avec les copains, le thé de l’après-midi, le dîner mensuel en amoureux sont des habitudes qui contribuent à notre bien-être. Je mets uniquement en garde contre les rituels que nous nous imposons par peur du changement, parce qu’il est plus rassurant de reconnaître que de découvrir. Si l’on s’avachit devant la télévision parce qu’on en a envie, après une dure journée, aucun problème. Mais s’il en va ainsi tous les soirs, parce qu’on n’ose pas aller seule au cinéma ou convier quelqu’un à nous y accompagner, la routine devient déprimante.

Pourquoi chacun de nous a-t-il au fond de lui peur de la nouveauté ?
Le principal obstacle, c’est la pensée absolutiste, le raisonnement en tout ou rien : "soit je change tout, soit je ne fais rien". Si l’on pense en noir et blanc, sortir de l’immobilisme devient un défi immense, plutôt angoissant. Notre époque nous adresse aussi des injonctions paradoxales qui entretiennent le pessimisme : il faut se montrer à la fois original et fiable, suivre les évolutions tout en restant fidèle à ses principes, croire en l’avenir alors qu’on ne nous parle que de crises et de catastrophes. Enfin, difficile de croire en sa capacité à se renouveler demain, si l’on ne croit pas en soi-même aujourd’hui. Pourtant, rien n’est jamais figé. On peut toujours échapper à une situation qui nous insupporte ou transformer ce qui, en nous, ne nous plaît pas.

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Kremlane

Kremlane

J'essaie de changer la routine mais en aucun cas ça n'améliore mon humeur...

chaotica

chaotica
Admin

Kremlane a écrit:J'essaie de changer la routine mais en aucun cas ça n'améliore mon humeur...

dis moi comment tu fais en fait , quel changement pourras tu essayer pour ne pas etre epuiser , je veux vraiement un changement , rebelle de nature je cherche tjrs à changer et à renouveller ma vie , je shte parfois mourrir et revivre pour vivre autre chose ca n'a rien avoir avec ce que je vis ou je subis actuellement , peu etre ma vie sera meilleur , avec plus de chance en tout

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Kremlane

Kremlane

Bah, j'essaie de sortir, de voir des gens, mais ça ne me fait rien.

Sinon, je pense que ta vie est bien meilleure que tu ne l'imagines. Meilleure que la mienne aussi

chaotica

chaotica
Admin

j'ai subi le martyre c vrai par rapport a ce que j ai vecu ca trop changé dieu merci mais mon pire cauchemar c chercher la perfection meme si ca n'existe pas

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hajaritta1

hajaritta1

la routine je deteste

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