VIOLENCEeeeeeee

chaotica a écrit:bonjour , cet écrit n'est pas mien , je l ai trouvé sur un blog et je voulais le partager :

Je suis dans une ruelle, pris aux pièges par une bande de géants plus grand que moi de 3 à 4 têtes. J'ai peur, mon cœur martèle ma poitrine, pour s'enfuir. Bien que mon cerveau me dicte de hurler, ma bouche ne répond plus. Même si elle m'écoutait, je ne pourrais pas exécuter l'ordre donné par mon cerveau : Ma salive a déserté ma gorge. Je tremble des pieds à la tête. Mes dents commencent même à s'entrechoquer. Un des plus haut s'approche de moi et m'attrape par le col de ma chemise, trempée de sueur, je dois dire. Il me lance sur le sol froid, et je me laisse tomber. Qu'est-ce que je pourrais faire? Rien ! Je suis fini, ou alors, ils me laissent en vie, grièvement blessé, ou alors il me tue, après m'avoir grièvement blessé, de toute façon... J'atterris donc sur le sol. Ou plutôt, je me fracasse sur le sol, expression plus juste. Un des chefs, je le devine aux regards que lui portent les autres, s'agenouille à mes côtés. Je n'ose même pas ouvrir la bouche, de peur de le provoquer rien qu'en lui adressant la parole. Il me saisit pas les cheveux, bien que ceux-ci soit très court, et me traine jusqu'au centre du cercle qu'on formé ses acolytes. Je ne sais même pas ce qu'ils me veulent, mais je ne compte pas leur demander. Plusieurs meurtres ont eut lieu la semaine dernière, et les victimes était en très mauvaise état. Certains spécialistes disent que, pour la plupart, elles ont succombé à leurs blessures, après l'attaque. Je pense finir comme eux. L'angoisse qui s'empare de moi lorsque le premier coup de poing m'atteint dans le ventre surmonte la douleur, pourtant intense... Puis, un deuxième vient se loger au même endroit. Là, l'anxiété fait place à la terreur, et à la souffrance. Un coup de pied dévaste ma colonne vertébrale, puis un autre, et encore un... Peut-être plus... Je ne ressens plus qu'une douleur sur tout mon corps, car des coups ont aussi atterris sur mes jambes, et partout ailleurs. Ils me tabassent, à au moins dix. Ma vue se brouille, sous mes larmes, et sous la souffrance insupportable que je dois subir. Rien, aucun adjectif ne peut qualifier ce que je ressens, en ce moment. Le fait de savoir que l'on va mourir, qu'il n'y a aucune issue et aucun espoir, qu'on ne verra plus jamais ses proches, ma famille, tout. Tout dans ce monde me sera interdit, à jamais. Mes lèvres se serrent l'une contre l'autre. Mon front se plisse. Je n'ose pas bouger, certains de mes membres sont sûrement cassés. Ils continuent de m'assener des coups plus puissants les uns que les autres. Je vous en prie, si quelqu'un m'entend, arrêté ça, je ne peux pas le supporter, ça fait trop mal. Je vais succomber, je le sens. Je n'ai jamais été combattif. Même enfant, on me chahutait, et je ne disais rien.
Un coup dans les dents, une qui tombe, que je crache par terre, avec du sang, évidemment. Mon nez saigne, ma bouche saigne, mes jambes saignent... Tout, je baigne dans une mare de mon propre sang. J'en respire, et je toussote. Mes poumons me brûle, mes côtes sont cassées, je le sens. Je ferme les yeux et serre les dents, comme si ça pouvait atténuer la douleur. Ce qu'évidemment, ça ne fit pas. Ça ne suffit qu'à me faire mal aux yeux et aux gencives. Et les coups qui continuaient à tomber... Je vivais ces instants dans l'horreur la plus totale. Je repensais à mes parents. Puis à Marilyn, ma petite amie. Une vrai beauté, et si gentille... Je me demande toujours comment j'ai pu me retrouver avec elle ! Un coup violent dans mon dos me fait sortir de ma transe. Ils ont dû me briser la colonne... Mais, après ce coup mortel, ils partent, comme ça, sans même voler le peu d'argent que j'ai sur moi. C'est alors que je me rends compte de ma solitude... Personne, ma bouche souffre tellement que je ne peu l'utiliser pour appeler de l'aide... La douleur est en moi, elle a pris mon corps de manière à le convulser de spasmes si intense que ma colonne ne supporte pas. Elle se disloque complètement... Je sens la mort qui s'approche, et qui m'achève... Les larmes qui coulaient sur mes joue continuent leur route, mais il n'y en a plus qui se forment. Je sens que je m'en vais, je sens que plus rien ne me sera destiné. Au loin, j'aperçois des gens qui accourent, horrifié... C'est trop tard, je quitte ce monde... J'aurais aimé avoir Marilyn comme dernière image... Malheureusement, mon vœu ne se réalisera pas...