Le parti du premier ministre Abdelilah Benkirane, parti d'obédience islamiste s'il en est , a décidé de franchir le pas dans sa croisade contre les péchés. Son groupe parlementaire au parlement, a déposé un texte afin d'interdire toute publicité et toute promotion de l'alcool, et ce, quelque soit le moyen utilisé et le public visé.
Cette interdiction intervient après l'adoption d'une hausse de la TIC, taxe intérieur de la consommation, dans l'actuelle loi de finances, augmentation concernant la vente de la bière et des alcools éthyliques. pour ce qui concerne la dernière proposition de loi du PJD, celle-ci prévoit en 8 articles, la suppression de toutes les annonces, les affiches et les publicités en règle en général, un mois après la publication de ce texte dans le bulletin officiel après son adoption par le parlement. De même, elle interdira fermement toutes les expositions dans les devantures et les salons aini que toutes sortes de dégustation , de promotion ou de sponsoring. En cas de non respect de la loi , les parlementaires du PJD ont prévu des sanctions avec des peines de prison allant de trois mois à deux ans de prison et des amendes allant de 10 000 à 25 000 dirhams. Ces sanctions vont plus loin, puisque un établissement qui a accueilli une exposition et une publicité lors d'un événement, peut se voir condamner à la fermeture pendant au moins 20 jours et 3 mois au maximum. Pour les insertions publicitaires, un directeur d'un journal qui aura fait la publicité d'alcool, se verra condamner à des peines de prison de cette même durée.
Cette interdiction ne va pas arranger les affaires de plusieurs magazines qui vivent largement de ces insertions puisque les distributeurs de vins et alcools n'avaient plus que ces supports de presse écrite pour communiquer et promouvoir leurs différentes marques.
Il faut croire par ailleurs que cette proposition de loi n'est qu'un premier pas avant d'aitres mesures. Le PJD n'a en effet jamais caché sa volonté de changer la politique de l'état en la matière quitte à porter un coup sévère au tourisme et priver ce dernier de revenus considérables. D'ailleurs, les parlementaires à l'origine de cette proposition de loi ont tenu à précser que leur démarche est motivée par des considérations d'ordre moral et religieux et de rappeler que le Maroc est un pays musulman où l'alcool doit être interdit à la vente à ses citoyens. Du reste, le parti d'Abdelilah Benkirane pourrait également apporter es modifications à cette loi afin d'en finir avec cette hypocrisie, qui , dit-il, porte atteinte aux fondements de l'état.
Le texte de loi qui doit être examiné par le parlement n'aura aucune difficulté à être adopté car on voit difficilement un parti s'y opposer à moins que l'opposition ne veuille prendre le risque de porter , par principe, le débat sur le terrain miné d'une confrontation directe avec les islamistes. Chose peu probable.
Cette interdiction intervient après l'adoption d'une hausse de la TIC, taxe intérieur de la consommation, dans l'actuelle loi de finances, augmentation concernant la vente de la bière et des alcools éthyliques. pour ce qui concerne la dernière proposition de loi du PJD, celle-ci prévoit en 8 articles, la suppression de toutes les annonces, les affiches et les publicités en règle en général, un mois après la publication de ce texte dans le bulletin officiel après son adoption par le parlement. De même, elle interdira fermement toutes les expositions dans les devantures et les salons aini que toutes sortes de dégustation , de promotion ou de sponsoring. En cas de non respect de la loi , les parlementaires du PJD ont prévu des sanctions avec des peines de prison allant de trois mois à deux ans de prison et des amendes allant de 10 000 à 25 000 dirhams. Ces sanctions vont plus loin, puisque un établissement qui a accueilli une exposition et une publicité lors d'un événement, peut se voir condamner à la fermeture pendant au moins 20 jours et 3 mois au maximum. Pour les insertions publicitaires, un directeur d'un journal qui aura fait la publicité d'alcool, se verra condamner à des peines de prison de cette même durée.
Cette interdiction ne va pas arranger les affaires de plusieurs magazines qui vivent largement de ces insertions puisque les distributeurs de vins et alcools n'avaient plus que ces supports de presse écrite pour communiquer et promouvoir leurs différentes marques.
Il faut croire par ailleurs que cette proposition de loi n'est qu'un premier pas avant d'aitres mesures. Le PJD n'a en effet jamais caché sa volonté de changer la politique de l'état en la matière quitte à porter un coup sévère au tourisme et priver ce dernier de revenus considérables. D'ailleurs, les parlementaires à l'origine de cette proposition de loi ont tenu à précser que leur démarche est motivée par des considérations d'ordre moral et religieux et de rappeler que le Maroc est un pays musulman où l'alcool doit être interdit à la vente à ses citoyens. Du reste, le parti d'Abdelilah Benkirane pourrait également apporter es modifications à cette loi afin d'en finir avec cette hypocrisie, qui , dit-il, porte atteinte aux fondements de l'état.
Le texte de loi qui doit être examiné par le parlement n'aura aucune difficulté à être adopté car on voit difficilement un parti s'y opposer à moins que l'opposition ne veuille prendre le risque de porter , par principe, le débat sur le terrain miné d'une confrontation directe avec les islamistes. Chose peu probable.