La personnalité
La personnalité est une synthèse entre les facteurs individuels et les facteurs socioculturels.
Définition :
Totalité dynamique d’un être humain tel qu’il apparaît aux autres et à
lui-même avec son unité, sa singularité et sa continuité.
Chaque
individu a une personnalité propre, différente de celle des autres. Il
est donc normal qu’il veuille l’affirmer. L’unité de la personnalité
doit s’intégrer aux influences, l’individu doit tenir compte de ce qui
l’entoure, de son milieu.
Souvent l’extérieur déstabilise
l’Homme qui doit ensuite se reconstituer. Les difficultés ne sont pas
perçues par tous de la même façon.
Il y a conflit entre le conformisme (acceptation sans révolte) et la marginalité.
Le
milieu empêche souvent l’individu de reconstituer son identité. A
chaque nouvelle expérience, l’unité à tendance à se défaire et si
l’individu ne se reconstruit pas, il peut perdre son identité.
Le milieu peut aussi apporter des événements qui font progresser.
La
personnalité est aussi une création continue face au milieu extérieur.
L’Homme pour évoluer doit passer par différentes crises plus ou moins
pénibles mais qui permettent de se remettre en question et d’avancer.
La crise de la société (remise en question des valeurs et des croyances) entraîne des troubles de la personnalité.
La personnalité se construit et évolue tout au long de la vie.
Pour Linton, il existe différents types de personnalités et les mêmes caractéristiques de personnalités dans un même groupe.
Les individus diffèrent les uns des autres par le tempérament. Une grande partie du tempérament est définie par les gènes.
Notre
personnalité dépend également de notre constitution physique (ADN,
voix, écriture, etc. font que chaque individu est unique).
Il est impossible de distinguer l’acquis de l’inné, le mélange est complexe.
La
personnalité dépend également du fonctionnement du cerveau (importance
de la famille pour le développement de l’enfant). L’enseignement doit
permettre à la personnalité de se développer harmonieusement.
Le
rôle du cerveau est d’intégrer les éléments biologiques, culturels,
affectifs, etc. Le néocortex assure le fonctionnement de notre
affectivité et de notre intellect. Le cerveau logique peut parfois
inhiber nos passions mais il permet de prendre des distances par rapport
à nos émotions, il justifie également nos désirs les plus irrationnels.
Le stress (tension nerveuse continue) et l’excès d’émotivité entraînent des maladies psychotiques.Le caractère
Très proche de la personnalité, il est fait de facteurs innés et de facteurs acquis, de notre expérience personnelle, etc.
Egoïsme, narcissisme, sadisme, altruisme, etc. sont des traits de caractère.
Des personnes peuvent avoir un même caractère mais des tempéraments différents.
On distingue deux sciences :
· La Caractérologie : méthode de classification des différents caractères.
· La Typologie : crée par Hippocrate qui distinguait le mélancolique (rêveur), le flegmatique et le sanguin.
La caractérologie ne définit que des approximations. On peut adapter son caractère ou son tempérament en prenant une distance.
Certaines expériences modifient nos traits de caractère (ensemble du tempérament et de l’acquis).L’identité
Notion de la crise d’identité, terme inventé par Erikson.
Les adolescents manifestent leur crise d’identité en étant agressifs
envers leurs parents dans le but de s’affirmer, le désir de dominer
leurs parents.
Le concept d’identité varie selon les époques.
Le Moi est la forme que prend la personnalité à un moment donné face au monde extérieur.
L’identité est le sentiment de ce qui est permanent et solide dans notre Moi.
L’égocentrisme est la concentration sur soi. C’est un défaut inné qui doit être corrigé par les parents.
L’égoïsme est un défaut acquis, il concerne le domaine moral et non plus psychologique.
Un enfant unique aura une propension à l’égoïsme car il n’a pas à partager l’amour de ses parents.La conscience d’avoir une identité
On
a toujours quelque chose de solide en soi sur lequel s’appuyer. A notre
époque, le sentiment d’identité est fragile à cause de la société en
crise. Le milieu apporte des choses différentes, voire contradictoires
et l’individu doit s’adapter, faire ses choix. D’où l’importance
d’apprendre à se connaître.
Chacun a une identité mais tout le
monde n’est pas capable de la discerner. Avoir une identité ne signifie
pas dominer les autres. Avoir du caractère signifie dominer et une
personne qui domine n’a pas obligatoirement une identité forte, c’est
une identité qui a besoin des autres pour s’affirmer.
La personnalité est une synthèse entre les facteurs individuels et les facteurs socioculturels.
Définition :
Totalité dynamique d’un être humain tel qu’il apparaît aux autres et à
lui-même avec son unité, sa singularité et sa continuité.
Chaque
individu a une personnalité propre, différente de celle des autres. Il
est donc normal qu’il veuille l’affirmer. L’unité de la personnalité
doit s’intégrer aux influences, l’individu doit tenir compte de ce qui
l’entoure, de son milieu.
Souvent l’extérieur déstabilise
l’Homme qui doit ensuite se reconstituer. Les difficultés ne sont pas
perçues par tous de la même façon.
Il y a conflit entre le conformisme (acceptation sans révolte) et la marginalité.
Le
milieu empêche souvent l’individu de reconstituer son identité. A
chaque nouvelle expérience, l’unité à tendance à se défaire et si
l’individu ne se reconstruit pas, il peut perdre son identité.
Le milieu peut aussi apporter des événements qui font progresser.
La
personnalité est aussi une création continue face au milieu extérieur.
L’Homme pour évoluer doit passer par différentes crises plus ou moins
pénibles mais qui permettent de se remettre en question et d’avancer.
La crise de la société (remise en question des valeurs et des croyances) entraîne des troubles de la personnalité.
La personnalité se construit et évolue tout au long de la vie.
Pour Linton, il existe différents types de personnalités et les mêmes caractéristiques de personnalités dans un même groupe.
Les individus diffèrent les uns des autres par le tempérament. Une grande partie du tempérament est définie par les gènes.
Notre
personnalité dépend également de notre constitution physique (ADN,
voix, écriture, etc. font que chaque individu est unique).
Il est impossible de distinguer l’acquis de l’inné, le mélange est complexe.
La
personnalité dépend également du fonctionnement du cerveau (importance
de la famille pour le développement de l’enfant). L’enseignement doit
permettre à la personnalité de se développer harmonieusement.
Le
rôle du cerveau est d’intégrer les éléments biologiques, culturels,
affectifs, etc. Le néocortex assure le fonctionnement de notre
affectivité et de notre intellect. Le cerveau logique peut parfois
inhiber nos passions mais il permet de prendre des distances par rapport
à nos émotions, il justifie également nos désirs les plus irrationnels.
Le stress (tension nerveuse continue) et l’excès d’émotivité entraînent des maladies psychotiques.Le caractère
Très proche de la personnalité, il est fait de facteurs innés et de facteurs acquis, de notre expérience personnelle, etc.
Egoïsme, narcissisme, sadisme, altruisme, etc. sont des traits de caractère.
Des personnes peuvent avoir un même caractère mais des tempéraments différents.
On distingue deux sciences :
· La Caractérologie : méthode de classification des différents caractères.
· La Typologie : crée par Hippocrate qui distinguait le mélancolique (rêveur), le flegmatique et le sanguin.
La caractérologie ne définit que des approximations. On peut adapter son caractère ou son tempérament en prenant une distance.
Certaines expériences modifient nos traits de caractère (ensemble du tempérament et de l’acquis).L’identité
Notion de la crise d’identité, terme inventé par Erikson.
Les adolescents manifestent leur crise d’identité en étant agressifs
envers leurs parents dans le but de s’affirmer, le désir de dominer
leurs parents.
Le concept d’identité varie selon les époques.
Le Moi est la forme que prend la personnalité à un moment donné face au monde extérieur.
L’identité est le sentiment de ce qui est permanent et solide dans notre Moi.
L’égocentrisme est la concentration sur soi. C’est un défaut inné qui doit être corrigé par les parents.
L’égoïsme est un défaut acquis, il concerne le domaine moral et non plus psychologique.
Un enfant unique aura une propension à l’égoïsme car il n’a pas à partager l’amour de ses parents.La conscience d’avoir une identité
On
a toujours quelque chose de solide en soi sur lequel s’appuyer. A notre
époque, le sentiment d’identité est fragile à cause de la société en
crise. Le milieu apporte des choses différentes, voire contradictoires
et l’individu doit s’adapter, faire ses choix. D’où l’importance
d’apprendre à se connaître.
Chacun a une identité mais tout le
monde n’est pas capable de la discerner. Avoir une identité ne signifie
pas dominer les autres. Avoir du caractère signifie dominer et une
personne qui domine n’a pas obligatoirement une identité forte, c’est
une identité qui a besoin des autres pour s’affirmer.